PALM SANDS
PALM SANDS est une cité imaginaire issue d’une longue errance sur des territoires hors du temps, en marge de la frénésie urbaine, principalement des îles et des stations balnéaires.
Cette quête active pour faire ressurgir des rêves passés, dessine un labyrinthe de villas, de tours, de piscines vides et de palmiers. La couleur me saisit, le design m’interroge et les objets, décontextualisés, deviennent présence, questionnement et fantasmagorie. À force d’aller-retours sur les mêmes lieux, une lecture nouvelle du décor m’apparaît, un imaginaire de rupture, une oasis lumineuse et artificielle, parfois absurde, symbole d’un espoir pour se défaire du réel.
PALM SANDS est un monde nocturne où la solitude et la lenteur ont toute leur place. L’obscurité efface les noms, brouille les repères et chacun peut s’y raconter sa propre histoire. On pourrait être en 1900, ou dans une ville-machine moderniste, en France ou en Arizona. Les lumières éclairent un décor vide de présence humaine, un studio de cinéma à ciel ouvert où l’atmosphère est paisible et inquiétante à la fois. Quelque chose semble planer sur la PALM SANDS, comme un avertissement. Il semblerait que la ville ait perdu son rayonnement et son pouvoir d’attraction, il n’en reste plus qu’une façade, un rêve qui se consume dans l’obscurité. Nous arrivons à un point de bascule, qui nous invite à ralentir, ouvrir la brèche et imaginer un nouvel horizon.