



























ORA est une errance nocturne entre intérieur et extérieur, dans une sorte de huis clos cinématographique. Je m’appuie sur des objets qui, défaits de leur matérialité et de leur usage habituel, deviennent présence, questionnement et matière à se souvenir. L’obscurité semble envahir un espace qui se consume et s’épuise, l’immobilité et le silence rayonnent sur fond de fausse quiétude face à la vitesse de l’uniformisation contemporaine.